Tout comme l’Education Nationale, la télévision française ne cesse de faire l’objet de réformes et, cependant, sa qualité baisse inexorablement.
Cessons donc de modifier les structures, de changer les hommes, nous dit Louis Bériot, le problème n’est pas là. Il réside dans le fait que nous ne produisons pas suffisamment de programmes de qualité et que nous « bouchons donc les trous » en diffusant des émissions de divertissement de plus en plus médiocres.
Il faut relancer la production, une production de qualité, et donc investir dans la création audiovisuelle qui est aujourd’hui sinistrée. Pour L. Bériot, la solution est simple : il faut affecter une partie de la redevance à la création et, plutôt que d’adopter une politique frileuse de quotas, développer des produits de qualité qui puissent participer efficacement à la bataille mondiale des programmes.
Investir dans la production audiovisuelle. Un plan de relance pour une industrie sinistrée
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 178, juil.-août 1993