Depuis quelque temps, les médias japonais s’intéressent beaucoup aux problèmes des collégiens et multiplient les reportages sur la délinquance juvénile et sur la violence à l’école et au foyer. Toutefois, la manière dont ils abordent cette question reste très superficielle : ils mettent l’accent sur le côté sensationnel et se contentent, en guise d’explication, d’évoquer les carences de la société actuelle. Or, il est indispensable que les adultes puissent percevoir les jeunes tels qu’ils sont réellement. À quoi pensent-ils ? Quelles sont leurs aspirations ?
C’est pour tenter de cerner leur personnalité que le PHP Institute a mené une enquête auprès de 800 collégiens de Tokyo nés entre le 2 avril 1966 et le 1er avril 1969. On leur a notamment demandé : ce qu’ils pensaient de l’école, des juku et des examens, comment ils voyaient leurs parents, leurs professeurs et leurs camarades, ce qu’ils pensaient du suicide, de la délinquance et de la violence dans les écoles, quels étaient leurs projets d’avenir, comment ils percevaient le Japon et les Japonais et comment ils définissaient le milieu dans lequel ils évoluent.