Robert D. Kaplan, dans un récent article intitulé « La revanche de la géographie » publié dans la revue Foreign Policy, s’appuie sur trois des grands classiques de la géopolitique anglo-saxonne – Alfred Mahan, sir Halford Mackinder et Nicholas Spykman – pour réaffirmer,avec force, que si l’homme propose, la nature dispose. Considérant ainsi que la géographie physique et humaine détermine, bien plus qu’autre chose, l’évolution de la situation géopolitique mondiale, il entend, sur ces bases, mettre en évidence quelles sont les principales zones de tensions, sinon de conflits, à venir. Bernard Cazes a examiné cette thèse dont il rend compte de la teneur et des limites dans cette analyse.
La géographie d’abord. À propos de l’article de Robert Kaplan « The Revenge of Geography »
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 363, mai 2010