Les mouvements massifs de population auxquels reste sujet le territoire français bouleversent et agrandissent l’espace de la vie quotidienne, dont la gestion demeure problématique. Paysans et citadins remettent à un pouvoir centralisé l’autorité qu’ils avaient sur leur cadre de vie. Le mot de gestion, appliqué aux métropoles, se généralise sur l’ensemble du territoire. L’article insiste sur l’ampleur croissante du phénomène, qu’une tradition politique française tend à négliger. Plus que des innovations technologiques ou législatives, on doit inspirer une création sociale d’institutions locales compétentes, accueillantes aux migrants et aux demandes évolutives.
Les vides et les silences. Notes sur la gestion du cadre de vie
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 10, mars-avr. 1977