Remarquable et saisissant est le texte élaboré par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) en introduction au colloque qu’il organisait sur 5 tabous en questions pour le travail de demain, le 21 janvier 1994 à Paris.
En effet, il souligne le caractère exceptionnel de l’épisode de plein emploi que nous avons connu durant les « Trente Glorieuses » et affirme que « l’emploi salarié ne doit pas être le seul vecteur de l’activité sociale, ni l’entreprise le seul lieu de socialisation ».
Distinguant la « logique de l’emploi salarié » de la « logique de l’activité », il expose, en vue de lancer le débat, deux points de vue bien différents sur la crise actuelle (sa nature conjoncturelle ou structurelle) et, partant, sur la logique dominante et ses conséquences économiques et sociales.
L'illusion du plein emploi
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 183, jan. 1994