Actuellement, et encore plus dans un monde post-Covid, nos schémas de pensée sont guidés par deux figures prédominantes : les catastrophistes et les positivistes. C’est là la thèse d’Antoine Buéno, conseiller au Sénat chargé du suivi de la commission du Développement durable et de la délégation à la Prospective, dans son livre Futur. Notre avenir de A à Z.
La différence majeure entre ces deux visions du monde repose sur leur rapport à la technologie. Selon les catastrophistes, le monde va au-devant de grandes catastrophes qu’aucune technologie ne pourra éviter. Selon les positivistes, l’ingéniosité humaine permettra toujours à l’humanité d’affronter des situations a priori inextricables. Les uns voient le chaos, alors que les autres voient le progrès. Antoine Buéno explique que les plus extrémistes des positivistes sont les transhumanistes, qui pensent que la technologie fera de nous des dieux capables de tout contrôler, y compris la mort. Et les plus extrémistes des catastrophistes sont les collapsologues qui pensent que l’effondrement est inéluctable. Notre avenir serait donc conditionné par la crise environnementale (réchauffement climatique, effondrement de la ...