Au travers de ce bref essai de prospective intuitive, Jean Saint-Geours met en lumière trois tendances essentielles d’évolution mondiale.
La première concerne le phénomène de mondialisation particulièrement patent dans les domaines écologique, financier, et économique. Mais, tout en relevant la montée des interdépendances, il souligne également celle des risques systémiques et, en conséquence, la nécessité de nouvelles régulations.
En parallèle, affirme-t-il, l’esprit de compétition et de conquête qui « pousse à l’initiative, à l’effort, à l’inventivité doit s’accompagner de nouvelles exigences collectives en terme de coopération et de contrôle.
Enfin, si cette mondialisation entraîne un risque d’uniformisation, il n’est point surprenant que resurgissent les particularismes (les revendications identitaires, religieuses, culturelles…) qui, eux aussi, exigeront l’adoption de nouveaux équilibres permettant de concilier mondialisation et diversité.
Mondialisation et particularismes
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 248, déc. 1999