Après un développement fulgurant de la voiture électrique grâce, en particulier, à une suprématie dans le domaine des batteries au lithium-ion, la Chine s’est donné une priorité plus spécifique, celle de développer ce type de véhicules mais à propulsion hydrogène. Le gouvernement vise 5 000 véhicules à hydrogène en circulation en 2020, 50 000 d’ici 2025 et un million en 2030 [1].
Pour soutenir et faciliter l’utilisation de ces voitures propulsées par ce combustible, elle prévoit un développement accéléré de « corridors de l’hydrogène »dans plusieurs régions, afin de fournir à ces véhicules, et en quantité suffisante, les moyens nécessaires à leur approvisionnement en piles et en combustible.
Il s’agit notamment, pour Pékin, de satisfaire les impératifs écologiquesdu pays. Mais il s’agit aussi de réduirele plus possible sa dépendancevis-à-vis du pétrole importé – pour la production d’énergie, la Chine a déjà commencé à se dispenser du pétrole car elle peut se reposer sur le charbon dont elle regorge et qui alimente 90 % de ses centrales thermiques… au mépris de l’environnement.
Pour cela, il faut mettre en place un nombre suffisant de corridors de l’hydrogène, bien équipés en stations d’avitaillement et répartis sur la plus grande partie possible ...