Deux phénomènes majeurs marquent l’évolution démographique des pays occidentaux :
– d’abord la chute, à partir de 1964, de l’indice synthétique de fécondité qui, après s’être situé durant le baby-boom très au-dessus du niveau nécessaire au renouvellement des générations, s’effondre très en-deçà, la France bénéficiant somme toute d’une situation plus avantageuse que ses voisins ;
– ensuite la chute de la nuptialité et le développement de nouvelles formes d’union, en particulier la » cohabition juvénile » ainsi que l’augmentation des divorces.
Roland Pressat fait ici le point sur les évolutions observées, les facteurs qui permettent éventuellement de l’expliquer et, du même coup, sur la probabilité qu’il convient d’accorder aux hypothèses fournies pour l’avenir.
La famille au travers des chiffres
Cet article fait partie de la revue Futuribles n° 153, avr. 1991