La succession de crises sanitaires et de fraudes, largement médiatisées, combinée à la complexité croissante des chaînes de valeur, a sérieusement entamé la confiance des consommateurs dans l’agriculture et surtout l’agroalimentaire. La transparence est de plus en plus réclamée par de nouveaux acteurs, associations et organisations non gouvernementales (ONG), et imposée par de nouveaux moyens techniques, des vidéos virales sur Internet aux applications nutritionnelles.
La dématérialisation de l’information est désormais un enjeu incontournable pour fournir une nouvelle information aux consommateurs. Des innovations technologiques comme la blockchain et les QR codes donneront demain accès à davantage d’informations encore, tandis que la soif de connaissance des consommateurs ne cesse de s’étendre à de nouveaux domaines (conditions de production, d’élevage, processus de transformation, impacts environnementaux, etc.).
Face à cette évolution irrésistible, les industriels et distributeurs ne se contentent pas de subir mais peuvent aussi être proactifs et faire de leur démarche de transparence, ou tout du moins de sincérité, un avantage compétitif sur leurs concurrents.
